Parmi toutes les informations que l’on voit défiler à longueur de journée (et elles sont nombreuses), certaines passent à la trappe. Pour celles et ceux qui s’intéressent à l’écologie et l’éco-responsabilité, des thèmes qui nous tiennent particulièrement à cœur chez Kipli, nous avons sélectionné 5 actus qui ont rythmé le mois de mars 2021. Découvrez-les ci-dessous !
En France, la biodiversité bat de l’aile
Il n’y a pas que les ours polaires et les éléphants qui sont menacés d’extinction. En effet, l’Union internationale de conservation de la nature (UICN), l'Office français de la biodiversité (OFB) et le Musée d’histoire naturelle (MNHN) ont établi une liste rouge des espèces menacées en France. Le résultat ? 13 842 espèces du monde végétal et animal pourraient disparaître dans les prochaines années. Une situation effarante qui se dégrade depuis 13 ans. Rien qu’à La Réunion, ce sont plus d’un tiers des espèces d’oiseaux qui sont concernées.Alors que 187 espèces ont déjà totalement disparu en France, l’UICN, l’OFB et le MNHN appellent à une meilleure protection de la biodiversité. Cela passe notamment par un aménagement du territoire mieux réfléchi et des pratiques agricoles plus respectueuses de l’environnement.
En savoir plus : Novethic – Biodiversité : près de 20% des espèces sont menacées en France – 03/03/2021
L’électrique a le vent en poupe
En 2020, l’Europe est devenue le premier marché des voitures électriques au monde, devant la Chine. En décembre, elles représentaient 20 à 25% des ventes d’automobiles en France, en Allemagne et au Royaume-Uni, et jusqu’à 75% aux Pays-Bas. Un engouement qui a de quoi étonner alors que le prix du pétrole est resté faible l’an passé. Cette évolution s’explique notamment par la baisse du coût des véhicules électriques tandis que leur autonomie augmente. De même, les aides à l’achat pour ce type de voiture se multiplient dans plusieurs pays européens. Par ailleurs, la législation en faveur des véhicules moins polluants et l’augmentation de l’offre électrique de nombreux constructeurs ont permis de démocratiser les VE en Europe. Bien que certains secteurs comme les transports aériens soient encore largement dépendants du pétrole, l’électrique pourrait rapidement devenir la nouvelle norme. D’autant que les avancées technologiques concernant leur fabrication améliorent nettement leur bilan environnemental.
En savoir plus : Slate – Le pétrole devient l'énergie du pauvre – 18/03/2021
Faire des choix plus éclairés grâce au score carbone
Le “score carbone”, aussi appelé “CO2-score”, devrait bientôt faire son apparition sur les produits de consommation. Après l’étiquette-énergie et le nutri-score, ce nouvel indicateur permettra de connaître l’impact écologique de nos achats. On y retrouvera entre autres la quantité de gaz à effet de serre produite pour la fabrication, l’impact des matières premières ou encore du transport. Ces informations permettront de créer une note claire pour le consommateur qui l’aidera à choisir ses produits et donc à réduire son empreinte carbone. Pour l’instant le dispositif va être déployé dans le cadre d’une expérimentation de 5 ans. Il sera décidé plus tard de sa généralisation obligatoire, ou non, sur le territoire.
En savoir plus : ConsoGlobe – Timide feu vert à l’étiquetage environnemental ‘score carbone’ – 11/03/2021
Des oranges pour produire de l’électricité
A Séville, des tonnes d’oranges sont produites chaque année. Toutes ne sont pas consommées. Alors, que faire de ces potentiels déchets ? De l’électricité bien sûr !
Pour éviter le gaspillage alimentaire, la municipalité a eu l’idée d’alimenter une station d’épuration avec 35 tonnes d’oranges. On récupère les restes de fruits et on les laisse fermenter. Le méthane créé par les oranges nourrit le générateur d’un système qui produit de l’électricité à partir de matières organiques. Élémentaire, mon cher Watson !
Avec ce procédé, la capitale andalouse espère produire suffisamment d’électricité pour couvrir les besoins de 150 ménages. Si l’expérience fonctionne, ce serait 1700 tonnes d’oranges par an qui pourraient être traitées !
En savoir plus : Positivr – Séville : la station d’épuration de la ville sera bientôt alimentée par des oranges fermentées – 10/03/2021
Bilan mitigé pour la Convention citoyenne pour le climat
La Convention citoyenne pour le climat a mobilisé les foules durant des mois avant de prendre fin début mars. Une expérience démocratique qui a impliqué 150 citoyens tirés au sort pour réfléchir à la réduction des émissions de CO2 de la France. Ce vaste projet a abouti à la fameuse loi Climat dont on vous parlait en janvier. Actuellement en débat au Parlement, ce texte est jugé insuffisant par beaucoup de personnes. Pour autant, la Convention citoyenne pour le climat a permis de remonter de nombreuses propositions et d’ouvrir le débat sur le sujet à l’échelle nationale. Certains regrettent toutefois la trop grande complexité du sujet et le peu de temps imparti pour en débattre. La récupération politique est un autre problème qui a influencé certaines décisions de la Convention. En bref, l’expérience a été utile mais plusieurs points auraient pu être améliorés pour gagner en efficacité.
En savoir plus : Novethic – [Édito] Convention citoyenne pour le climat : une vraie avancée et beaucoup de limites – 04/03/2021
Nous espérons que cet article vous a plu.
Naturellement,
L’équipe Kipli